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jeudi 1 mai 2008

Les actes antisémites "graves" ont triplé en 2007 dans le mondeLes actes antisémites "graves" ont triplé en 2007 dans le monde

VIOLENCE
Les actes antisémites "graves" ont triplé en 2007 dans le monde
NOUVELOBS.COM | 30.04.2008 | 14:24
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Le rapport du Centre d'études de l'antisémitisme et du racisme de l'Université de Tel-Aviv évoque les agressions armées, incendies ou tentatives de meurtre.

La profanation d'un monument à la mémoire des combattants israélites tués pendant la bataille de Verdun en mai 2004 (AP)
Selon un rapport présenté, mercredi 30 avril, à Tel-Aviv, le nombre d'actes antisémites "graves", sous forme d'agressions armées, d'incendies ou de tentatives de meurtre, a triplé en 2007 dans le monde.
Dinah Porat, une des responsables de ce rapport rédigé par le Centre d'études de l'antisémitisme et du racisme de l'Université de Tel-Aviv, indique qu'il "y eu 632 actes antisémites violents à travers le monde en 2007, soit une augmentation de 6,6%. Parmi eux figurent 57 attaques que nous qualifions de graves soit un triplement par rapport à 2006".
Dinah Porat a publié son rapport alors qu'Israël doit célébrer à partir de mercredi soir la "journée de la Shoah" commémorant le génocide des juifs par les nazis.

Une "baisse encourageante" en France

Le nombre d'actes de vandalisme et de désacralisation visant des monuments ainsi que des cimetières a augmenté de 91 à 141. Le rapport fait toutefois état d'une "baisse encourageante" d'actes antisémites moins violents tels que les agressions verbales ou les graffitis dans certains pays comme la France, la Belgique, l'Afrique du sud, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Dinah Porat a expliqué que l'intervention croissante des autorités et des groupes de défense des droits de l'Homme explique en partie cette évolution.
Plusieurs autres chercheurs, qui ont participé à la rédaction du rapport, ont pour leur part affirmé que la relation de cause à effet entre le conflit israélo-palestinien et les actes antisémites était de moins en moins déterminante.
"Les raisons de la montée des violences graves contre les juifs peuvent s'expliquer par la hausse générale de la criminalité, ainsi que par l'aggravation des tensions sociales et économiques qui provoquent aussi une montée en force de l'antisémitisme et de l'islamophobie", a souligné Dinah Porat.

"Une source de friction"

"La grande majorité des incidents antisémites s'est produite en Europe occidentale et centrale où la présence d'immigrés, dont 20 millions de musulmans, constitue une source de friction", a-t-elle ajouté.
En France, 47 actes antisémites ont été recensés contre 97 un an auparavant, mais les agressions qualifiées de "graves" sont passées de 2 à 8. Cette évolution a également été constatée en Australie et en Ukraine.
La Grande-Bretagne est le pays où le plus important nombre d'actes antisémites de toute nature ont été recensés par le rapport avec un total de 155, suivi par le Canada avec 93, l'Allemagne 77, la France 55, les Etats-Unis 47, l'Ukraine 37, l'Australie 34 et la Russie 33.

jeudi 31 janvier 2008

Risques au Kosovo

Que va arriver aux Kosovars avec la déclaration d'indépddfdn,dfjl.; fldfejkdsfddljj
bssociation pour la Recherche Scientifique sur les Arts Graphiques (ARSAG) est une association régie par la loi de 1901, créée en 1972 pour informer, assister et mettre en relation tous ceux qui s'intéressent à la recherche scientifique appliquée à la conservation du patrimoine écrit et photographique.

Son rôle est aussi de sensibiliser un large public aux problèmes que pose la conservation des biens culturels.

L'association se compose de différents catégories de membres :

Manuscrit syriaque détérioré par l'acidité de l'encre. (Photo : CRCDG, Paris)

membres donateurs, membres bienfaiteurs, membres adhérents, membres d'honneur et un membre de droit, le directeur du Centre de recherche sur la conservation des collections (CRCC).

L'ARSAG est gérée par un conseil d'administration composé de quinze membres élus par l'assemblée générale pour une durée de quatre ans renouvelable.

Le conseil d'administration nomme son bureau : président, vice-président, secrétaire général et trésorier.

Pour être membre de l'AR

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jeudi 8 novembre 2007

Inauguration de la Maison des Métallos

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/article.htm?articleid=291356627

APRÈS deux ans de travaux de restauration, la célèbre Maison des métallos, ancienne manufacture d'instruments de musique, devenue un haut lieu des ouvriers CGT métallurgistes , a ouvert ses portes hier rue Jean-Pierre-Timbaud dans le Bas-Belleville (XI e ) . Ce nouveau lieu à vocation pluridisciplinaire proposera des concerts, des spectacles de danse et de théâtre, hébergera en résidence des artistes professionnels, accueillera également des fêtes de quartier, des rencontres associatives. Revue de détail.

Un endroit magnifique. Coup de chapeau à l'architecte Vincent Broussy. L'enveloppe XIX e siècle, qui abritait une manufacture d'instruments de musique, a été scrupuleusement restaurée. A l'intérieur, les poutres et verrières métalliques côtoient des créations modernes.

Deux salles de spectacle. Les travaux, qui ont coûté 13,5 M€ à la mairie de Paris, ont permis de réaménager la salle du fond sous la verrière. D'une capacité de 200 personnes, elle accueillera des expositions, des petits spectacles, des réceptions, des débats... Au sous-sol, une salle « noire » c'est-à-dire occultée, pour les concerts de musiques actuelles (entre 300 et 400 spectateurs).

Melting-pot. « L'originalité de ce lieu est de brasser toutes les pratiques et tous les niveaux », s'enthousiasme Berry Hayward, artiste résidant à la maison. A côté d'artistes professionnels, des ateliers seront ouverts au grand public, et des créations mêlant les deux seront montées. Deux studios de création numérique, audiovisuelle et sonore ont été aménagés en sous-sol.

Pour y voir quoi ? La programmation de cette semaine devrait illustrer ce qu'on pourra faire à la Maison des métallos*. Ce soir, les choeurs de l'Orchestre des Métallos accompagneront la chanteuse malienne Mah Damba. Demain, le débat sur « L'art à quoi ça sert ? » sera suivi de la projection d'une création vidéo. Samedi, goûter géant ouvert à tous. Ces manifestations sont gratuites ; mais à partir de lundi, ce sera payant (13 € pour la soirée cabaret).

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LOCALEMENT, certaines associations déplorent l'orientation trop culturelle du lieu et « la place trop faible » dévolue au monde associatif local, aux habitants du Bas-Belleville. « Notre comité n'a pu obtenir de locaux ni dans la maison ni ailleurs dans le quartier », attaque Joëlle Morel, la présidente du Comité des métallos, collectif d'associations qui a joué un rôle déterminant dans la sauvegarde de ce lieu voué à la démolition dans les années 1990. D'autres associations locales, comme La baleine sort de l'eau, se réjouissent de « pouvoir profiter de ce nouveau lieu de vie, une bouffée d'air frais pour le quartier ».

Lors de l'inauguration, Bertrand Delanoë a affirmé qu'il aurait été « ridicule » de réserver un tel lieu à une catégorie de population. « Parce qu'on ne serait pas du XI e , on ne pourrait pas venir ici ? »

lundi 22 octobre 2007

Vélib n'aime pas les hauteurs

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/article.htm?articleid=291329511
Déplacements:
Vélib' ne remonte pas les pentes Sébastien Ramnoux

lundi 22 octobre 2007 | Le Parisien


COMME tous les matins, Andréas, 35 ans, quitte à pied la place de Rhin-et-Danube (XIX e ) où il habite. Il descend la rue David-d'Angers vers une station Vélib', systématiquement vide, passe devant une deuxième station, vide aussi, comme toujours. Ce n'est qu'en arrivant en bas de la rue Manin qu'il trouve enfin un vélo disponible.

« C'est comme ça tous les jours, soupire le jeune homme qui va à vélo à son travail, dans le XVIII e . Les utilisateurs ne remontent pas le vélo en haut de Belleville, et les stations sont désertes tous les matins. Moi, je mets un point d'honneur à ramener le mien. »

« Le problème de la hauteur est impossible à éliminer »

Andréas est bien le seul. Un simple tour de quartier en haut de Belleville et des Buttes-Chaumont le matin est édifiant : quasiment toutes les stations Vélib' sont vides entre le haut des Buttes-Chaumont, la place des Fêtes, la rue de Belleville et la porte des Lilas. A tel point que le sénateur-maire PS du XIX e , Roger Madec, a envoyé un courrier de réclamation à la société JCDecaux qui gère les vélos et à la mairie de Paris. « Nous recevons trois ou quatre courriers de protestation chaque semaine, explique le maire. Les efforts entrepris pour réapprovisionner ces stations ne sont malheureusement pas à la hauteur des attentes et de la fréquence des utilisations. » Au service chargé de suivre Vélib' à la mairie de Paris, on se dit conscient du problème : « Nous sommes au courant de la demande du maire, et Decaux vient de réajuster les moyens sur ce secteur, explique une responsable du service. Mais le problème de la hauteur est impossible à éliminer : il n'y aura jamais autant de remontées de vélos que de descentes par les utilisateurs. Et on ne peut pas non plus faire circuler en permanence les camions de ravitaillement, même s'ils sont écologiques. »

Sur place, les témoins n'ont cependant pas encore vu les effets du « réajustement » : « La première fois que j'ai vu un ravitaillement de Decaux, c'était il y a dix jours ! » s'esclaffe le patron du débit de presse installé face à la station Vélib' de la rue de Romainville. Idem pour le retoucheur qui donne sur la station de l'avenue Simon-Bolivar : « Remonter les côtes, ça n'intéresse personne. » Personne, sauf peut-être les amoureux des défis les plus loufoques comme la course Vélibmontant qui consiste à gravir le plus vite possible la rue de Ménilmontant à Vélib'. Une nouvelle course a eu lieu hier soir. Record à battre : 3'15'' pour gravir la colline de Ménilmontant et ramener un Vélib' tout en haut... dans une station vide.

vendredi 19 octobre 2007

Le Modem découvre les instances de démocratie locale ?

Seulement à six mois des municipales ?

http://parisobs.nouvelobs.com/hebdo/parution/p348_2241/articles/a356786-modem__la_t%C3%AAte_et_les_membres.html

Modem : la tête et les membres
A six mois des municipales, le parti concentre toutes ses forces sur la bataille parisienne. Quitte à faire primer l'efficacité sur «l'exigence démocratique» chère aux militants.



Jean-Marie Cavada vient de sortir, s'enfonçant tranquillement dans la nuit soyeuse du 7e arrondissement. Dans la cour du 133 bis rue de l'Université, siège du MoDem-UDF et de la fédération parisienne, des jeu nes gens discutent aimablement. Puis rallient l'amphi Jean-Lecanuet. La trentaine de participants découvrent la note de cadrage distribuée par Elisabeth de Fresquet, petit bout de femme énergique, conseillère de Paris... et cham pionne de France 1994 de rallye automobile (catégorie dames). Les bienheureux devront s'atteler à une «analyse historique» et à un «diagnostic global» (sociologie, urbanisme, économie, transports...) de leur quartier. Rendu des copies dans quatre semaines, le 30 octobre. Consciencieusement, chacun note les coordonnées de l'Apur (Atelier parisien d'urbanisme), de l'Iaurif (Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France), du Pavillon de l'Arsenal. Fait part de ses interrogations. Puis écoute les derniers conseils : prenez contact avec les associations, soyez bien assidus aux conseils de quartier.

Surprenant MoDem. A six mois des municipales parisiennes, le mouvement de François Bayrou présente un étrange mix de dénuement et de professionnalisme. Quelque chose entre la prépa bcbg testant des méthodes pédagogiques innovantes et le camp scout à la veille d'un jamboree. La situation de la troupe ne permet guère de faire mieux. Physiologiquement parlant, le MoDem parisien est un monstre. Ou plus exactement une «hydre mythologique inversée», comme l'illustre poétiquement une militante. Un corps hypertrophié, avec l'arrivée de 4000 petits nouveaux depuis la présidentielle - les deux tiers des effectifs de la fédération. Et une tête microscopique, dépourvue de colonne vertébrale, qui se retrouve à piloter la campagne directement depuis le siège national.

Ce déséquilibre a toutefois ses avantages. Paris échappe globalement aux conflits identitaires qui traversent les bastions centristes de province. Parti de notables ou parti de masse ? Alignement sur la droite ou autonomie ? Ces questions ont été évacuées. Et pour cause : des notables, il n'en reste plus. Avec deux conseillers de Paris - Jean-François Pernin dans le 12e, Didier Bariani dans le 20e - pour les représenter, les UDF «historiques» se limitent à quelques élus préretraités et à une poignée de militants dévoués, trop attachés à leur chapelle pour la quitter. Pour le reste, la masse du mouvement est constituée de «néos». Des militants arrivés de toute part... ou de nulle part (les sans-étiquette priment sur les ex- PS, Verts ou PRG). Mais qui considèrent néanmoins que le MoDem leur appartient et qu'ils pourraient le quitter aussi vite qu'ils y sont arrivés, s'ils n'y retrouvaient pas l'empreinte de leur personnalité.

Dans cette fratrie improbable, François Bayrou joue le rôle de Dieu le Père. Il parle peu, et surtout pas de logistique. Les militants en ont pris leur parti. «Bayrou, c'est un encaisseur, pas un puncheur, analyse son ancien conseiller Frédéric Lefebvre-Naré, également gestionnaire du site France démocrate. Un peu comme de Gaulle, il donne la direction. L'important, ce sont les gens qui décident à ses côtés.»

Celle qui décide, en l'occurrence, c'est Marielle de Sarnez, alias «la grande prêtresse», alias «la madone», alias «Qui vous savez». Députée européenne, conseillère de Paris, vice-présidente du MoDem, bras droit «et bras gauche» de François Bayrou, «Marielle» concentre tous les pouvoirs, dans la capitale comme au national. Sa récente auto -investiture à la tête des listes parisiennes n'a même pas été discutée, «Marielle» étant persuadée d'avoir toutes les qualités requises. L'image, naturellement : soigneusement négligée et bobo-compatible. Mais également le discours. Depuis un an, le MoDem, malgré ses faibles moyens, a bossé. Faute de cadres, il s'est appuyé sur ses militants, regroupés au sein de 21 groupes thématiques. Cela tombe bien. Dans une élection ancrée dans le local, la candidate centriste veut «faire primer l'expertise citoyenne sur Vidéologie». Un discours un peu flou, usant de la vieille corde du «ni droite ni gauche» mais qui, bien emballé, pourrait plaire à l'électorat parisien. Le blog de campagne de Marielle de Sarnez, en ligne d'ici quelques jours (lire l'encadré), devrait donner quelques indications sur la créativité de ce vaste brainstorming.

Tout irait donc pour le mieux au MoDem... si sa principale dirigeante ne souffrait pas d'un défaut rédhibitoire : son étrange capacité à se créer des inimitiés, aussi franches que durables. Les «ennemis de Marielle» font partie des espèces endémiques en Ile-de-France. On les trouve chez les anciens, au conseil de Paris, au siège, à la tête des fédérations de banlieue. Et, plus grave, chez les nouveaux arrivants - très actifs sur internet - qui constituent les forces vives du mouvement. Ces derniers jours, la fronde est devenue publique. Se cristallisant sur la question des investitures aux municipales. Des militants avaient commencé à réclamer des «primaires démocratiques». Ils ont découvert sur le site du «Nouvel Obs» qu'ils devraient se contenter d'un simple «appel à candidature». Informa tion que la direction nationale ne s'est toujours pas donné le soin de motiver.

Plus que le fond, c'est la méthode qui choque. Daniel Cayol, directeur de campagne de Marielle de Sarnez dans le 14e, est bien contraint de prendre acte du malaise ambiant : «Pour l'instant, je la protège. Mais il faudra qu'elle s'ouvre à la parole des militants. Culturellement, elle est en décalage. Elle fonctionne à l'opportunité, à l'intuition. En s' efforçant toujours de repousser les choix, jusqu'à ce que les choses deviennent irrévocables.» De fait, l'opacité du siège ne peut seulement être réduite à une simple question de circonstances. Entourée des «copines» des Jeunesses giscardiennes (Elisabeth de Fresquet, Géraldine Martiano-Le-hideux), et d'une équipe de trentenaires entièrement dévoués à sa personne, la présidente du MoDem parisien ne semble pas goûter outre mesure aux charmes du modèle de gouvernance «bottom up» (de bas en haut). Les législatives n'ont pas contribué à réduire la crispation. Son casting ignorant superbement les représentants de la nouvelle vague, au profit de «personnalités» ralliées de la dernière heure.

Autre inconvénient du MoDem «version BDS» (Bayrou-de Sarnez) : sa focalisation sur la capitale. Tout en se faisant l'ardente avocate du Grand Paris, Mme de Sarnez reconnaît son absence d'expertise sur ce qui se passe au-delà du périf. Honnête mais un peu court. En banlieue, cela fait sourire. «Nous, le centralisme du siège, on le regretterait presque. Nous serions plutôt comme des naufragés sur une île déserte», glisse Alain-Frédéric Fernandez, responsable du MoDem à Argenteuil. Dans la troisième ville d'Ile-de-France, la tête de liste devrait ainsi émerger naturellement. Pas de hiérarchie, pas grand-chose à gagner. Le parti s'y structure de manière autonome en s'appuyant sur les compétences communes des trente et quelque militants. Comme quoi, l'utopie «démocrate» existe peut-être. A quelques pas de Paris.


Quel programme pour le paris démocrate ?


Un blog pour débuter

Alors qu'elle entame son tour des 80 quartiers administratifs parisiens, Marielle de Sarnez devrait bientôt mettre en ligne son blog de campagne (marielledesarnezpour paris.fr). On n'y trouvera pas un programme définitif (ce sera pour fin novembre). Mais une synthèse des 21 groupes de travail planchant sur les grandes thématiques parisiennes. Ce qui devrait donner du logement social un peu moins social (et «mieux distribué »). Ou encore de la démocratie participative un peu plus structurée. Avec de vraies garanties pour la prise en compte de la parole citoyenne. A méditer.



Gurvan Le Guelec
Paris Obs

lundi 1 octobre 2007

Nouveau record d'affluence dans le métro

Vu dans Le Parisien de ce jour:

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/articles.htm?articleid=290941610

Nouveau record d'affluence dans le métro
Nicolas Fertin

lundi 01 octobre 2007 | Le Parisien

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AVEC une hausse de fréquentation de 3,2 % entre janvier et juillet, la fréquentation du métro est en passe d'atteindre un nouveau record historique cette année. Le président de la RATP, Pierre Mongin, devrait officialiser ces chiffres demain et annoncer une série de mesures pour renforcer la qualité de service, un peu plus d'un an après son arrivée aux commandes de l'entreprise. Des rames supplémentaires devraient circuler sur la ligne 2 dès novembre, la ligne 7 en décembre et la 5 au début 2008.

La rénovation du RER B est, elle aussi, sur les rails et devrait commencer progressivement en 2009.

Du jamais-vu depuis cinquante ans. D'à peine plus d'un milliard de voyages il y a dix ans, le métro devrait avoisiner les 1,5 milliard de voyages cette année si la tendance à la hausse se confirme. Du jamais-vu depuis 1948. Le constat satisfait mais inquiète également les partisans des transports en commun. « A terme, la moitié des lignes risque la saturation », commente ainsi Jean Brafman, élu au Syndicat des transports d'Ile-de-France et président du comité de suivi de la ligne 13, l'une des plus chargées. « On ne peut plus traîner pour renforcer les autres lignes », ajoute Denis Baupin, candidat aux municipales et adjoint vert de Bertrand Delanoë qui conseille d'emprunter Vélib' plutôt qu'un métro bondé.

Les cinq raisons d'un succès historique. 1. Depuis 1996, la voiture perd du terrain dans la capitale. La circulation a baissé de 15 % en cinq ans et les prévisions de la Ville de Paris portent cette baisse à 20 % entre 2001 et 2008. Le métro est l'un des grands gagnants de cette désaffection. 2. La mise en place depuis mars dernier des mesures de gratuité pour les érémistes a également renforcé la fréquentation. 90 000 nouvelles cartes solidarité transport ont été émises. 3. L'entrée en vigueur du métro jusqu'à 2 h 15 le samedi soir depuis décembre dernier a mécaniquement renforcé la fréquentation. Son élargissement au vendredi soir est confirmé pour décembre. De même, des rames en plus circulent sur plusieurs lignes comme la 13 ou la 3 à certaines heures. 4. La diffusion du pass Navigo (près de 2 millions aujourd'hui), cette carte magnétique qui remplace peu à peu les tickets et les coupons de cartes orange, incite, elle aussi, les voyageurs à prendre le métro plus facilement. 5. Plus ponctuellement, la bonne saison touristique estivale à Paris a également soutenu la croissance de la fréquentation dans le métro (+ 6,5 % en juillet par rapport à juillet 2006).

Les bus aussi retrouvent le public. Après des années de baisse, le trafic des bus retrouve lui aussi des couleurs : + 9,7 % au premier semestre. Les renforcements de service pendant la journée sur 13 lignes parisiennes en janvier dernier, la création puis le renforcement du réseau Noctilien ajouté à la fin des grands travaux sur des lignes de bus parisiennes expliquent là aussi cette hausse de fréquentation.