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lundi 22 octobre 2007

Vélib n'aime pas les hauteurs

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/article.htm?articleid=291329511
Déplacements:
Vélib' ne remonte pas les pentes Sébastien Ramnoux

lundi 22 octobre 2007 | Le Parisien


COMME tous les matins, Andréas, 35 ans, quitte à pied la place de Rhin-et-Danube (XIX e ) où il habite. Il descend la rue David-d'Angers vers une station Vélib', systématiquement vide, passe devant une deuxième station, vide aussi, comme toujours. Ce n'est qu'en arrivant en bas de la rue Manin qu'il trouve enfin un vélo disponible.

« C'est comme ça tous les jours, soupire le jeune homme qui va à vélo à son travail, dans le XVIII e . Les utilisateurs ne remontent pas le vélo en haut de Belleville, et les stations sont désertes tous les matins. Moi, je mets un point d'honneur à ramener le mien. »

« Le problème de la hauteur est impossible à éliminer »

Andréas est bien le seul. Un simple tour de quartier en haut de Belleville et des Buttes-Chaumont le matin est édifiant : quasiment toutes les stations Vélib' sont vides entre le haut des Buttes-Chaumont, la place des Fêtes, la rue de Belleville et la porte des Lilas. A tel point que le sénateur-maire PS du XIX e , Roger Madec, a envoyé un courrier de réclamation à la société JCDecaux qui gère les vélos et à la mairie de Paris. « Nous recevons trois ou quatre courriers de protestation chaque semaine, explique le maire. Les efforts entrepris pour réapprovisionner ces stations ne sont malheureusement pas à la hauteur des attentes et de la fréquence des utilisations. » Au service chargé de suivre Vélib' à la mairie de Paris, on se dit conscient du problème : « Nous sommes au courant de la demande du maire, et Decaux vient de réajuster les moyens sur ce secteur, explique une responsable du service. Mais le problème de la hauteur est impossible à éliminer : il n'y aura jamais autant de remontées de vélos que de descentes par les utilisateurs. Et on ne peut pas non plus faire circuler en permanence les camions de ravitaillement, même s'ils sont écologiques. »

Sur place, les témoins n'ont cependant pas encore vu les effets du « réajustement » : « La première fois que j'ai vu un ravitaillement de Decaux, c'était il y a dix jours ! » s'esclaffe le patron du débit de presse installé face à la station Vélib' de la rue de Romainville. Idem pour le retoucheur qui donne sur la station de l'avenue Simon-Bolivar : « Remonter les côtes, ça n'intéresse personne. » Personne, sauf peut-être les amoureux des défis les plus loufoques comme la course Vélibmontant qui consiste à gravir le plus vite possible la rue de Ménilmontant à Vélib'. Une nouvelle course a eu lieu hier soir. Record à battre : 3'15'' pour gravir la colline de Ménilmontant et ramener un Vélib' tout en haut... dans une station vide.

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