Notre mission

Mémoire 2000 mène chaque année eueu ddkdkkdl rubi fldsjfql eoeemleml q fdlfjmlfj.
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jeudi 8 novembre 2007

Inauguration de la Maison des Métallos

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/article.htm?articleid=291356627

APRÈS deux ans de travaux de restauration, la célèbre Maison des métallos, ancienne manufacture d'instruments de musique, devenue un haut lieu des ouvriers CGT métallurgistes , a ouvert ses portes hier rue Jean-Pierre-Timbaud dans le Bas-Belleville (XI e ) . Ce nouveau lieu à vocation pluridisciplinaire proposera des concerts, des spectacles de danse et de théâtre, hébergera en résidence des artistes professionnels, accueillera également des fêtes de quartier, des rencontres associatives. Revue de détail.

Un endroit magnifique. Coup de chapeau à l'architecte Vincent Broussy. L'enveloppe XIX e siècle, qui abritait une manufacture d'instruments de musique, a été scrupuleusement restaurée. A l'intérieur, les poutres et verrières métalliques côtoient des créations modernes.

Deux salles de spectacle. Les travaux, qui ont coûté 13,5 M€ à la mairie de Paris, ont permis de réaménager la salle du fond sous la verrière. D'une capacité de 200 personnes, elle accueillera des expositions, des petits spectacles, des réceptions, des débats... Au sous-sol, une salle « noire » c'est-à-dire occultée, pour les concerts de musiques actuelles (entre 300 et 400 spectateurs).

Melting-pot. « L'originalité de ce lieu est de brasser toutes les pratiques et tous les niveaux », s'enthousiasme Berry Hayward, artiste résidant à la maison. A côté d'artistes professionnels, des ateliers seront ouverts au grand public, et des créations mêlant les deux seront montées. Deux studios de création numérique, audiovisuelle et sonore ont été aménagés en sous-sol.

Pour y voir quoi ? La programmation de cette semaine devrait illustrer ce qu'on pourra faire à la Maison des métallos*. Ce soir, les choeurs de l'Orchestre des Métallos accompagneront la chanteuse malienne Mah Damba. Demain, le débat sur « L'art à quoi ça sert ? » sera suivi de la projection d'une création vidéo. Samedi, goûter géant ouvert à tous. Ces manifestations sont gratuites ; mais à partir de lundi, ce sera payant (13 € pour la soirée cabaret).

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LOCALEMENT, certaines associations déplorent l'orientation trop culturelle du lieu et « la place trop faible » dévolue au monde associatif local, aux habitants du Bas-Belleville. « Notre comité n'a pu obtenir de locaux ni dans la maison ni ailleurs dans le quartier », attaque Joëlle Morel, la présidente du Comité des métallos, collectif d'associations qui a joué un rôle déterminant dans la sauvegarde de ce lieu voué à la démolition dans les années 1990. D'autres associations locales, comme La baleine sort de l'eau, se réjouissent de « pouvoir profiter de ce nouveau lieu de vie, une bouffée d'air frais pour le quartier ».

Lors de l'inauguration, Bertrand Delanoë a affirmé qu'il aurait été « ridicule » de réserver un tel lieu à une catégorie de population. « Parce qu'on ne serait pas du XI e , on ne pourrait pas venir ici ? »

lundi 22 octobre 2007

Vélib n'aime pas les hauteurs

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/article.htm?articleid=291329511
Déplacements:
Vélib' ne remonte pas les pentes Sébastien Ramnoux

lundi 22 octobre 2007 | Le Parisien


COMME tous les matins, Andréas, 35 ans, quitte à pied la place de Rhin-et-Danube (XIX e ) où il habite. Il descend la rue David-d'Angers vers une station Vélib', systématiquement vide, passe devant une deuxième station, vide aussi, comme toujours. Ce n'est qu'en arrivant en bas de la rue Manin qu'il trouve enfin un vélo disponible.

« C'est comme ça tous les jours, soupire le jeune homme qui va à vélo à son travail, dans le XVIII e . Les utilisateurs ne remontent pas le vélo en haut de Belleville, et les stations sont désertes tous les matins. Moi, je mets un point d'honneur à ramener le mien. »

« Le problème de la hauteur est impossible à éliminer »

Andréas est bien le seul. Un simple tour de quartier en haut de Belleville et des Buttes-Chaumont le matin est édifiant : quasiment toutes les stations Vélib' sont vides entre le haut des Buttes-Chaumont, la place des Fêtes, la rue de Belleville et la porte des Lilas. A tel point que le sénateur-maire PS du XIX e , Roger Madec, a envoyé un courrier de réclamation à la société JCDecaux qui gère les vélos et à la mairie de Paris. « Nous recevons trois ou quatre courriers de protestation chaque semaine, explique le maire. Les efforts entrepris pour réapprovisionner ces stations ne sont malheureusement pas à la hauteur des attentes et de la fréquence des utilisations. » Au service chargé de suivre Vélib' à la mairie de Paris, on se dit conscient du problème : « Nous sommes au courant de la demande du maire, et Decaux vient de réajuster les moyens sur ce secteur, explique une responsable du service. Mais le problème de la hauteur est impossible à éliminer : il n'y aura jamais autant de remontées de vélos que de descentes par les utilisateurs. Et on ne peut pas non plus faire circuler en permanence les camions de ravitaillement, même s'ils sont écologiques. »

Sur place, les témoins n'ont cependant pas encore vu les effets du « réajustement » : « La première fois que j'ai vu un ravitaillement de Decaux, c'était il y a dix jours ! » s'esclaffe le patron du débit de presse installé face à la station Vélib' de la rue de Romainville. Idem pour le retoucheur qui donne sur la station de l'avenue Simon-Bolivar : « Remonter les côtes, ça n'intéresse personne. » Personne, sauf peut-être les amoureux des défis les plus loufoques comme la course Vélibmontant qui consiste à gravir le plus vite possible la rue de Ménilmontant à Vélib'. Une nouvelle course a eu lieu hier soir. Record à battre : 3'15'' pour gravir la colline de Ménilmontant et ramener un Vélib' tout en haut... dans une station vide.

vendredi 19 octobre 2007

Le Modem découvre les instances de démocratie locale ?

Seulement à six mois des municipales ?

http://parisobs.nouvelobs.com/hebdo/parution/p348_2241/articles/a356786-modem__la_t%C3%AAte_et_les_membres.html

Modem : la tête et les membres
A six mois des municipales, le parti concentre toutes ses forces sur la bataille parisienne. Quitte à faire primer l'efficacité sur «l'exigence démocratique» chère aux militants.



Jean-Marie Cavada vient de sortir, s'enfonçant tranquillement dans la nuit soyeuse du 7e arrondissement. Dans la cour du 133 bis rue de l'Université, siège du MoDem-UDF et de la fédération parisienne, des jeu nes gens discutent aimablement. Puis rallient l'amphi Jean-Lecanuet. La trentaine de participants découvrent la note de cadrage distribuée par Elisabeth de Fresquet, petit bout de femme énergique, conseillère de Paris... et cham pionne de France 1994 de rallye automobile (catégorie dames). Les bienheureux devront s'atteler à une «analyse historique» et à un «diagnostic global» (sociologie, urbanisme, économie, transports...) de leur quartier. Rendu des copies dans quatre semaines, le 30 octobre. Consciencieusement, chacun note les coordonnées de l'Apur (Atelier parisien d'urbanisme), de l'Iaurif (Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France), du Pavillon de l'Arsenal. Fait part de ses interrogations. Puis écoute les derniers conseils : prenez contact avec les associations, soyez bien assidus aux conseils de quartier.

Surprenant MoDem. A six mois des municipales parisiennes, le mouvement de François Bayrou présente un étrange mix de dénuement et de professionnalisme. Quelque chose entre la prépa bcbg testant des méthodes pédagogiques innovantes et le camp scout à la veille d'un jamboree. La situation de la troupe ne permet guère de faire mieux. Physiologiquement parlant, le MoDem parisien est un monstre. Ou plus exactement une «hydre mythologique inversée», comme l'illustre poétiquement une militante. Un corps hypertrophié, avec l'arrivée de 4000 petits nouveaux depuis la présidentielle - les deux tiers des effectifs de la fédération. Et une tête microscopique, dépourvue de colonne vertébrale, qui se retrouve à piloter la campagne directement depuis le siège national.

Ce déséquilibre a toutefois ses avantages. Paris échappe globalement aux conflits identitaires qui traversent les bastions centristes de province. Parti de notables ou parti de masse ? Alignement sur la droite ou autonomie ? Ces questions ont été évacuées. Et pour cause : des notables, il n'en reste plus. Avec deux conseillers de Paris - Jean-François Pernin dans le 12e, Didier Bariani dans le 20e - pour les représenter, les UDF «historiques» se limitent à quelques élus préretraités et à une poignée de militants dévoués, trop attachés à leur chapelle pour la quitter. Pour le reste, la masse du mouvement est constituée de «néos». Des militants arrivés de toute part... ou de nulle part (les sans-étiquette priment sur les ex- PS, Verts ou PRG). Mais qui considèrent néanmoins que le MoDem leur appartient et qu'ils pourraient le quitter aussi vite qu'ils y sont arrivés, s'ils n'y retrouvaient pas l'empreinte de leur personnalité.

Dans cette fratrie improbable, François Bayrou joue le rôle de Dieu le Père. Il parle peu, et surtout pas de logistique. Les militants en ont pris leur parti. «Bayrou, c'est un encaisseur, pas un puncheur, analyse son ancien conseiller Frédéric Lefebvre-Naré, également gestionnaire du site France démocrate. Un peu comme de Gaulle, il donne la direction. L'important, ce sont les gens qui décident à ses côtés.»

Celle qui décide, en l'occurrence, c'est Marielle de Sarnez, alias «la grande prêtresse», alias «la madone», alias «Qui vous savez». Députée européenne, conseillère de Paris, vice-présidente du MoDem, bras droit «et bras gauche» de François Bayrou, «Marielle» concentre tous les pouvoirs, dans la capitale comme au national. Sa récente auto -investiture à la tête des listes parisiennes n'a même pas été discutée, «Marielle» étant persuadée d'avoir toutes les qualités requises. L'image, naturellement : soigneusement négligée et bobo-compatible. Mais également le discours. Depuis un an, le MoDem, malgré ses faibles moyens, a bossé. Faute de cadres, il s'est appuyé sur ses militants, regroupés au sein de 21 groupes thématiques. Cela tombe bien. Dans une élection ancrée dans le local, la candidate centriste veut «faire primer l'expertise citoyenne sur Vidéologie». Un discours un peu flou, usant de la vieille corde du «ni droite ni gauche» mais qui, bien emballé, pourrait plaire à l'électorat parisien. Le blog de campagne de Marielle de Sarnez, en ligne d'ici quelques jours (lire l'encadré), devrait donner quelques indications sur la créativité de ce vaste brainstorming.

Tout irait donc pour le mieux au MoDem... si sa principale dirigeante ne souffrait pas d'un défaut rédhibitoire : son étrange capacité à se créer des inimitiés, aussi franches que durables. Les «ennemis de Marielle» font partie des espèces endémiques en Ile-de-France. On les trouve chez les anciens, au conseil de Paris, au siège, à la tête des fédérations de banlieue. Et, plus grave, chez les nouveaux arrivants - très actifs sur internet - qui constituent les forces vives du mouvement. Ces derniers jours, la fronde est devenue publique. Se cristallisant sur la question des investitures aux municipales. Des militants avaient commencé à réclamer des «primaires démocratiques». Ils ont découvert sur le site du «Nouvel Obs» qu'ils devraient se contenter d'un simple «appel à candidature». Informa tion que la direction nationale ne s'est toujours pas donné le soin de motiver.

Plus que le fond, c'est la méthode qui choque. Daniel Cayol, directeur de campagne de Marielle de Sarnez dans le 14e, est bien contraint de prendre acte du malaise ambiant : «Pour l'instant, je la protège. Mais il faudra qu'elle s'ouvre à la parole des militants. Culturellement, elle est en décalage. Elle fonctionne à l'opportunité, à l'intuition. En s' efforçant toujours de repousser les choix, jusqu'à ce que les choses deviennent irrévocables.» De fait, l'opacité du siège ne peut seulement être réduite à une simple question de circonstances. Entourée des «copines» des Jeunesses giscardiennes (Elisabeth de Fresquet, Géraldine Martiano-Le-hideux), et d'une équipe de trentenaires entièrement dévoués à sa personne, la présidente du MoDem parisien ne semble pas goûter outre mesure aux charmes du modèle de gouvernance «bottom up» (de bas en haut). Les législatives n'ont pas contribué à réduire la crispation. Son casting ignorant superbement les représentants de la nouvelle vague, au profit de «personnalités» ralliées de la dernière heure.

Autre inconvénient du MoDem «version BDS» (Bayrou-de Sarnez) : sa focalisation sur la capitale. Tout en se faisant l'ardente avocate du Grand Paris, Mme de Sarnez reconnaît son absence d'expertise sur ce qui se passe au-delà du périf. Honnête mais un peu court. En banlieue, cela fait sourire. «Nous, le centralisme du siège, on le regretterait presque. Nous serions plutôt comme des naufragés sur une île déserte», glisse Alain-Frédéric Fernandez, responsable du MoDem à Argenteuil. Dans la troisième ville d'Ile-de-France, la tête de liste devrait ainsi émerger naturellement. Pas de hiérarchie, pas grand-chose à gagner. Le parti s'y structure de manière autonome en s'appuyant sur les compétences communes des trente et quelque militants. Comme quoi, l'utopie «démocrate» existe peut-être. A quelques pas de Paris.


Quel programme pour le paris démocrate ?


Un blog pour débuter

Alors qu'elle entame son tour des 80 quartiers administratifs parisiens, Marielle de Sarnez devrait bientôt mettre en ligne son blog de campagne (marielledesarnezpour paris.fr). On n'y trouvera pas un programme définitif (ce sera pour fin novembre). Mais une synthèse des 21 groupes de travail planchant sur les grandes thématiques parisiennes. Ce qui devrait donner du logement social un peu moins social (et «mieux distribué »). Ou encore de la démocratie participative un peu plus structurée. Avec de vraies garanties pour la prise en compte de la parole citoyenne. A méditer.



Gurvan Le Guelec
Paris Obs

lundi 1 octobre 2007

Nouveau record d'affluence dans le métro

Vu dans Le Parisien de ce jour:

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/articles.htm?articleid=290941610

Nouveau record d'affluence dans le métro
Nicolas Fertin

lundi 01 octobre 2007 | Le Parisien

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AVEC une hausse de fréquentation de 3,2 % entre janvier et juillet, la fréquentation du métro est en passe d'atteindre un nouveau record historique cette année. Le président de la RATP, Pierre Mongin, devrait officialiser ces chiffres demain et annoncer une série de mesures pour renforcer la qualité de service, un peu plus d'un an après son arrivée aux commandes de l'entreprise. Des rames supplémentaires devraient circuler sur la ligne 2 dès novembre, la ligne 7 en décembre et la 5 au début 2008.

La rénovation du RER B est, elle aussi, sur les rails et devrait commencer progressivement en 2009.

Du jamais-vu depuis cinquante ans. D'à peine plus d'un milliard de voyages il y a dix ans, le métro devrait avoisiner les 1,5 milliard de voyages cette année si la tendance à la hausse se confirme. Du jamais-vu depuis 1948. Le constat satisfait mais inquiète également les partisans des transports en commun. « A terme, la moitié des lignes risque la saturation », commente ainsi Jean Brafman, élu au Syndicat des transports d'Ile-de-France et président du comité de suivi de la ligne 13, l'une des plus chargées. « On ne peut plus traîner pour renforcer les autres lignes », ajoute Denis Baupin, candidat aux municipales et adjoint vert de Bertrand Delanoë qui conseille d'emprunter Vélib' plutôt qu'un métro bondé.

Les cinq raisons d'un succès historique. 1. Depuis 1996, la voiture perd du terrain dans la capitale. La circulation a baissé de 15 % en cinq ans et les prévisions de la Ville de Paris portent cette baisse à 20 % entre 2001 et 2008. Le métro est l'un des grands gagnants de cette désaffection. 2. La mise en place depuis mars dernier des mesures de gratuité pour les érémistes a également renforcé la fréquentation. 90 000 nouvelles cartes solidarité transport ont été émises. 3. L'entrée en vigueur du métro jusqu'à 2 h 15 le samedi soir depuis décembre dernier a mécaniquement renforcé la fréquentation. Son élargissement au vendredi soir est confirmé pour décembre. De même, des rames en plus circulent sur plusieurs lignes comme la 13 ou la 3 à certaines heures. 4. La diffusion du pass Navigo (près de 2 millions aujourd'hui), cette carte magnétique qui remplace peu à peu les tickets et les coupons de cartes orange, incite, elle aussi, les voyageurs à prendre le métro plus facilement. 5. Plus ponctuellement, la bonne saison touristique estivale à Paris a également soutenu la croissance de la fréquentation dans le métro (+ 6,5 % en juillet par rapport à juillet 2006).

Les bus aussi retrouvent le public. Après des années de baisse, le trafic des bus retrouve lui aussi des couleurs : + 9,7 % au premier semestre. Les renforcements de service pendant la journée sur 13 lignes parisiennes en janvier dernier, la création puis le renforcement du réseau Noctilien ajouté à la fin des grands travaux sur des lignes de bus parisiennes expliquent là aussi cette hausse de fréquentation.

samedi 22 septembre 2007

La phrase du jour

"Il va falloir que tu bouges ton body comme jamais!"

vendredi 21 septembre 2007

Et pourquoi pas à la cité Antoine Loubeyre?

On pourrait peut être aussi créer un centre d'apprentissage de la langue française pour les "journalistes" du Parisien... pour qu'ils apprennent que le mot s'écrit "discussion".

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/article.htm?articleid=276221563

Ateliers
Les Frigos en veulent plus

Sébastien Ramnoux

vendredi 21 septembre 2007 | Le Parisien
ON LES AURAIT presque oubliés, noyés dans le nouveau quartier de Paris-Rive-Gauche (XIII e ). Mais la centaine d'artistes qui réside toujours dans les anciens entrepôts frigorifiques de la SNCF ne désarme pas. Objet de leur dernier combat : la friche qui jouxte leurs ateliers.

« Le projet de la mairie de Paris n'est pas satisfaisant, estiment Claire, Guillaume et Christian, de l'association APDL 91. Ils veulent encore faire des bureaux alors qu'ici il y avait une opportunité extraordinaire de construire, en liaison avec nous, un immeuble entièrement consacré à des PME-PMI artistiques, un secteur très porteur. » Pourtant, après des années de lutte, les artistes des Frigos ont arraché à la mairie la programmation de 4 000 m 2 d'ateliers d'artistes dans ce futur immeuble. « On a déjà fait énormément de concessions, là je commence un peu à saturer, rétorque Jérôme Coumet, le maire PS du XIII e . C'est vrai qu'on a du mal à créer à Paris un pôle d'entreprises artistiques et d'arts appliqués. On aurait peut-être pu être plus novateurs mais, en même temps, les quelques bureaux qui vont être construits vont servir à financer le reste, comme un centre d'animation pour les jeunes du quartier ! »
« Pas de discution sur l'avenir du bâtiment » Les artistes n'en démordent pas : « Dès que le permis de construire sera déposé, on l'attaquera ! » Cette passe d'armes est l'occasion de clarifier leur avenir : qu'est-ce que la mairie de Paris compte faire d'eux, depuis qu'elle a racheté le bâtiment en 2003 ? « C'est un peu flou, résume Guillaume, peintre résidant. La mairie vient de lancer de vastes travaux de sécurisation du bâtiment. Mais il n'y a pas eu de discussion sur son avenir, le ravalement... » En outre, dénoncent les résidants, « certains travaux sont faits en dépit du bon sens et coûtent horriblement cher. Ce chantier de sécurisation coûtera plus de 2 M€, alors qu'une première étude de la chambre des notaires l'avait évalué à 1 M€. » La crainte des artistes est de voir les Frigos repris en main par la direction des affaires culturelles de la Ville pour devenir un établissement culturel dont la politique leur échapperait. « Il n'en est pas question ! martèle Christophe Girard, adjoint PS chargé de la culture. Notre objectif est de maintenir les occupants. Il n'y a pas de sous-entendus. »

mardi 18 septembre 2007

Menace sur les commerces 2

On demandera aux mécontents de Pernety de demander au gouvernement pourquoi cette loi n'est toujours pas entrée en vigueur...

http://www.leparisien.fr/home/maville/valdemarne/article.htm?articleid=276218126

Economie
La préemption pour sauver les magasins de centre-ville Christine Mateus

mardi 18 septembre 2007 | Le Parisien

COMMENT s'y prendre pour que le secteur commercial d'une ville reste dédié au commerce de proximité. La section val-de-marnaise de la chambre de commerce et de l'industrie de Paris (CCIP) a plusieurs pistes et notamment un outil législatif : l'article 58 de la loi du 2 août 2005 en faveur des PME qui offre la possibilité aux communes d'exercer leur droit de préemption lors de la cession de fonds de commerce. Un moyen de barrer la route à d'éventuels promoteurs immobiliers alléchés par des bâtiments qui se libèrent en raison de l'arrêt de l'activité.



Avant cette loi, seuls les biens immobiliers étaient concernés par les dispositifs de préemption. Problème : les décrets d'application de cette loi n'ont pas encore été promulgués. Cela n'empêche pas la CCIP de mener des pourparlers avec plusieurs communes du département. Une liste pour le moment gardée secrète par l'organisme. S'il est peu probable que les villes rachètent de manière massive des cellules commerciales, pour des raisons essentiellement financières, la chambre souhaite - en partenariat avec les communes - définir des périmètres de préemption et « anticiper », insiste Jean-Luc Neyraut, directeur de la CCIP à Créteil.

« La bonne façon d'utiliser le droit de préemption est encore de ne pas avoir à le faire, ironise le responsable. En fonction de la cartographie qui sera élaborée, nous allons encore plus nous rapprocher des commerçants situés sur ces zones stratégiques. Pour les personnes proches de la retraite, entre autres, nous allons leur proposer d'intégrer notre dispositif Passer le relais pour les aider à transmettre leur commerce. »

Maintien d'une offre diversifiée

L'objectif est de permettre la sauvegarde du commerce de proximité et le maintien d'une offre commerciale diversifiée au sein de périmètres communaux définis précisément.

Par conséquent, toute cession de fonds de commerce ou de bail commercial inscrite dans le périmètre de sauvegarde devra être subordonnée à une déclaration préalable auprès de la commune. Cette dernière disposera alors d'un délai de deux mois pour éventuellement se porter acquéreur du fond ou du bail commercial. La délimitation de ce périmètre est aujourd'hui en cours d'élaboration. Un travail titanesque compte tenu des 17 000 commerces que compte le département.

Menace sur les commerces

Vu dans le Parisien de ce jour:

http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/article.htm?articleid=276218193

Vie de quartier
Une banque de plus, deux petits commerces en moins R.D.

mardi 18 septembre 2007 | Le Parisien


EN FACE, une agence Caisse d'épargne. A gauche, une BNP-Paribas. A droite, une CIC.

Dans un rayon de 50 m autour du métro Pernety (XIV e ), pas moins de trois banques. Et c'est pas fini, une quatrième, le Crédit agricole, devrait s'ajouter prochainement au nombre, en lieu et place de deux commerces de proximité - la boulangerie le Fournil de Paris et la Boucherie du Limousin, située 77, rue Raymond-Losserand. Un permis de construire a déjà été déposé à la mairie. « Mais la promesse de vente n'est toujours pas signée », assure le boucher Jean-Marc Lenne. « C'est faux, affirme René Dutrey, premier adjoint au maire du XIV e et président du groupe des Verts au Conseil de Paris. S'il n'y avait pas eu vente, il aurait été impossible de déposer un permis de construire. »

En tout cas, cette perspective est loin d'enchanter les riverains. « Il y a déjà trop de banques dans le quartier, fustige Alain Dietsch, retraité de 60 ans. Je ne veux pas perdre mon boucher. C'est le seul du quartier. Il faut défendre ces commerces de proximité qui disparaissent. » Traînant son cabas à roulettes, Olivier Nouailles (51 ans) regrette ce « grignotage sournois des grandes enseignes et des banques ». « Je préfère les contacts humains, poursuit-il. Or, la conversation d'un distributeur de billets est assez limitée... » Âgée de 82 ans, Mme Marguerite habite ici depuis soixante ans. « Je suis très déçue, souffle cette veuve. Je suis prête à lancer une pétition pour conserver mon boucher et mon boulanger. Je n'aime pas la manière dont évolue notre quartier, avec toujours moins de petits commerces. Si mon mari avait vu ça... »

Olivier Nouailles émet une idée : « La mairie devrait pouvoir empêcher ces ventes ou préempter les lieux. » Une solution qui a les faveurs de René Dutrey mais « malheureusement, c'est impossible », regrette l'élu. « Pour le moment, à la mairie du XIV e , Pierre Castagnou n'a pas encore donné son avis. Mais j'espère bien que l'Hôtel de Ville refusera finalement de délivrer le permis de construire. Les petits commerces représentent un élément essentiel de la vie du quartier. »


Que disent ces riverains à propos de l'action du Préfet de Sarkozy qui refuse tout contrôle de la Ville sur la transformation des commerces ?

dimanche 9 septembre 2007

Expo "Pirates"


Mon Doudouboy a été sélectionné parmi des centaines de candidats pour participer à l'expo... C'est très beau et l'expo sera fort intéressante.

vendredi 27 juillet 2007

Seul un automobiliste sur deux paie son stationnement

Dans Le Parisien
de ce jour:


Camille Neveux
vendredi 27 juillet 2007 | Le Parisien

Les automobilistes auraient-ils oublié qu'il faut un ticket pour stationner à Paris ? Selon une étude publiée par l'Observatoire des déplacements, un conducteur sur deux * ne paie pas son ticket de stationnement lorsqu'il se gare dans la capitale. Une singularité très parisienne qui, pourtant, s'améliore : en 2003, le taux de non-respect du paiement du stationnement dépassait 60 %. Depuis, le nombre d'amendes distribuées a considérablement augmenté : 5,9 millions de PV pour stationnement gênant et payant ont ainsi été émis en 2006, en hausse de 10 % par rapport à 2005.

Au volant d'une Citroën blanche, Jacques, la cinquantaine, semble ne pas déroger à la règle. Après avoir tourné pendant un bon quart d'heure, hier rue de Dunkerque (X e ), à la recherche d'une place disponible, il a filé en douce sans passer par la case horodateur, la portière à peine claquée. « Je ne vais pas débourser 3 €, je repars dans dix minutes à peine ! », se justifie-t-il, énervé.

« Il est plus intéressant de ne pas être en règle »

Pour beaucoup d'automobilistes pris sur le fait, les tarifs de stationnement encouragent à enfreindre la loi. « Financièrement, il est plus intéressant de ne pas être en règle, calcule François, domicilié dans le V e . Mieux vaut payer une amende de 11 € de temps à autre qu'acheter son ticket à 3 € de l'heure. On rentabilise son PV en quatre heures. »

Pour autant, Parisiens, visiteurs et banlieusards ne sont pas tous logés à la même enseigne. Les titulaires de la carte résidant - qui ne paient que 0,50 € par jour ou 2,50 € par semaine pour se garer aux alentours de leur domicile - ont plutôt intérêt à respecter la loi. Ils sont d'ailleurs 95 % à le faire. Chez ces autres automobilistes - non-résidants, banlieusards, provinciaux -, c'est carrément le laxisme qui prévaut : le taux de paiement des tickets tombe à 20 % seulement !

A la mairie de Paris, qui récupère 25 % du montant des PV, on rêve de « municipaliser » les amendes pour pouvoir fixer leur tarif à la place de l'Etat... et rendre les sanctions plus dissuasives. « Il faut augmenter le niveau des pénalités de 20 € au moins (NDLR : soit une amende de classe 1 à 30 ou 35 €) et intensifier les contrôles, plaide Jean-Luc Dumesnil, conseiller de Denis Baupin, adjoint au maire chargé des transports. C'est le seul moyen de responsabiliser les automobilistes. » Un projet de loi avait été déposé en ce sens en 2004 par le député UMP Christian Philip. Mais il n'a jamais abouti.

* Entre 53,6 % et 50,3 % des véhicules - selon les secteurs de Paris - ne sont pas en règle.

jeudi 19 juillet 2007

Monoprix choisit le rail

Lu dans Le Parisien de ce jour :

D'ici à la fin de l'année, une partie de l'approvisionnement des 60 magasins Monoprix implantés dans la capitale sera livrée par train. Le contrat vient d'être signé entre Monoprix et Fret SNCF, et les travaux d'embranchement des entrepôts à Sénart (Seine-et-Marne) ont débuté. « Nous espérons que les premiers trains circuleront à la mi-novembre », confie Claude Samson, directeur logistique de Monoprix et directeur général de la Samada, sa filiale logistique .

Monoprix affiche des objectifs ambitieux : « 210 000 palettes de boissons non alcoolisées et de produits non alimentaires seront alors acheminées chaque année vers les 60 magasins parisiens par le train, soit 120 000 t de marchandises, détaille Claude Samson. Cela permettra de réduire chaque année de 10 000 le nombre de poids lourds entrant dans la capitale, soit une économie estimée à 280 t de CO2. » Les trains arriveront à la halle Gabriel-Lamé de la gare de Bercy (XII e ). Des camions roulant au gaz naturel seront utilisés pour effectuer les derniers kilomètres.

Depuis 2004, 83 % des marchandises importées (d'Asie par exemple) arrivent à Sénart par voie fluviale. « Nous avons mis en place une liaison fluviale Le Havre-Gennevilliers (Hauts-de-Seine), étendue depuis 2006 jusqu'à Bonneuil (Val-de-Marne), port à partir duquel les conteneurs sont ensuite acheminés à Sénart, ajoute Alain Carini. Ce mode de transport a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 110 t et de réaliser une économie de 4 % par rapport au fret terrestre. »

mardi 17 juillet 2007

Wifi municipal gratuit à Belleville

Les premiers sites wifi du quartier sont la bibliothèque Couronnes et le parc de Belleville.

Infos ici

mercredi 11 juillet 2007

Mobilien Plus, lignes de métro 2 et 3 renforcées

Dans Le Parisien du 11 juillet 2007 :
La fréquence des bus sera renforcée sur treize lignes de la capitale d'ici à la fin de l'année. Un plan de 7 millions d'euros, qui sera validée aujourd'hui par le Stif.

Deux lignes bénéficieront des grands moyens ( voir interview ci-dessus ) : les 91 (Montparnasse-Bastille) et 96 (Montparnasse-Porte des Lilas).

La ligne 20 (Gare Saint-Lazare-Gare de Lyon) fonctionnera désormais en soirée, la 21 (Saint-Lazare-Stade Charléty) passera plus souvent aux heures de pointe, tandis que la ligne 60 sera prolongée au nord jusqu'à la porte de Saint-Ouen. Bénéficieront également d'un renfort de véhicules les 80 (Porte de Versaille-Mairie du XVIIIe), 87 (Champ de mars-Porte de Reuilly), 92 (Porte de Champerret-Gare Montparnasse) et 95 (Porte de Vanves-Porte de Montmartre), 47 (Gare de l'Est-Fort du Kremlin Bicêtre), 54 (Gabriel Péri-Asnières Gennevilliers-Porte d'Aubervilliers), 57 (Arcueil-Laplace-RER-Porte de Bagnolet), 61 (Gare d'Austerlitz-Porte de Pantin) et 76 (Louvre-Rivoli-Bagnolet-Louise Michel).

Les lignes de bus de banlieue bénéficieront pour leur part de renforcements à hauteur de 33 millions d'euros.




La fréquence des bus sera renforcée sur treize lignes de la capitale d'ici à la fin de l'année. Un plan de 7 millions d'euros, qui sera validée aujourd'hui par le Stif.

Deux lignes bénéficieront des grands moyens ( voir interview ci-dessus ) : les 91 (Montparnasse-Bastille) et 96 (Montparnasse-Porte des Lilas).

La ligne 20 (Gare Saint-Lazare-Gare de Lyon) fonctionnera désormais en soirée, la 21 (Saint-Lazare-Stade Charléty) passera plus souvent aux heures de pointe, tandis que la ligne 60 sera prolongée au nord jusqu'à la porte de Saint-Ouen. Bénéficieront également d'un renfort de véhicules les 80 (Porte de Versaille-Mairie du XVIIIe), 87 (Champ de mars-Porte de Reuilly), 92 (Porte de Champerret-Gare Montparnasse) et 95 (Porte de Vanves-Porte de Montmartre), 47 (Gare de l'Est-Fort du Kremlin Bicêtre), 54 (Gabriel Péri-Asnières Gennevilliers-Porte d'Aubervilliers), 57 (Arcueil-Laplace-RER-Porte de Bagnolet), 61 (Gare d'Austerlitz-Porte de Pantin) et 76 (Louvre-Rivoli-Bagnolet-Louise Michel).

Les lignes de bus de banlieue bénéficieront pour leur part de renforcements à hauteur de 33 millions d'euros.


Dès le 16 juillet, la ligne 3, qui relie le pont de Levallois à la porte de Bagnolet, sera renforcée à hauteur de 6 %, ce qui correspond à 22 métros supplémentaires chaque jour. Sept rames en plus le matin, aux heures de pointe, et six supplémentaires, le soir, entre 20 heures et 22 heures. « Sur la ligne 3, les usagers sont de plus en plus tassés, constate Denis Baupin, l'adjoint au maire chargé des transports.

Or, le délai actuel entre deux rames aux heures de pointe permet d'en rajouter. Avec d'autres lignes saturées comme la ligne 13 (Châtillon-Asnières-Gennevilliers), où cette marge n'existe plus, seule la technologie pourra raccourcir le temps d'attente entre chaque métro. »

Les trains des lignes 2 (Nation-Porte Dauphine) et 7 (Villejuif-Louis Aragon-Mairie-d'Ivry-La Courneuve) passeront également plus souvent à partir de l'automne.

Ne bloquez plus les carrefours !

Dans Le Parisien du 11 juilllet 2007 :
«Même si vous passez au feu vert, vous devez vous assurer que l'intersection est dégagée, lance un agent de police à Nicolas, 23 ans, au volant d'une Xantia verte. Je vous demande donc de sortir votre permis de conduire, votre certification d'immatriculation et votre attestation d'assurance... »

Pour ce jeune conducteur en route pour le travail, le réveil est brutal.

Au croisement de l'avenue Daumesnil et du boulevard Diderot (XII e ), il s'est engagé sur la chaussée en ayant la priorité. Mais sans avoir la possibilité d'avancer. Il a donc bloqué le trafic, et empêché les autres véhicules de circuler. Une inconscience qui lui coûtera cher : 135 € d'amende, minorée à 90 € s'il paye dans les trois jours. L'addition peut même atteindre 375 € en cas de paiement tardif, selon l'article R 415-2 du Code de la route.

Un article de loi, souvent méconnu, que la préfecture de police, qui organisait hier matin une opération de contrôle sur ce thème, tient à rappeler aux automobilistes. « On ne bloque pas la chaussée sans raison, tranche Jean-Pierre Merouze, commissaire divisionnaire et coordinateur des déplacements routiers à Paris. Les automobilistes doivent désengorger d'eux-mêmes les voies de circulation. C'est avant tout une question de courtoisie et de bon sens. »

Inscrit dans le Code de la route

Comme le croisement Daumesnil-Diderot, où aucun agent ne régit la circulation, beaucoup d'autres carrefours parisiens posent problème. « Certaines voies sont parfois embouteillées jusqu'au périphérique », insiste Jean-Pierre Merouze. La police urbaine de proximité (PUP) est donc obligée d'y mener régulièrement des opérations de contrôle aux heures de pointe, pour faire la chasse aux « boucheurs de carrefours ». En 2006, 2 000 infractions de ce type ont ainsi été verbalisées.

Car les automobilistes semblent ignorer cette infraction. « Il y avait une voiture engagée devant moi, je l'ai suivie, se justifiait hier Nathalie dans sa camionnette blanche, la moue dubitative. A Paris, ces sanctions ne devraient pas être mises en oeuvre. Elles n'ont aucun sens. Les carrefours sont toujours bouchés, c'est impossible de faire attention à tout. » A côté d'elle, une jeune femme, penaude, avoue tout simplement « ne pas connaître cette interdiction ». « Elle est pourtant inscrite dans le Code de la route, s'insurge un policier. Vous avez votre permis, vous devriez le savoir ! »

Si Jean-Pierre Merouze reconnaît qu'il existe parfois des cas litigieux, où les conducteurs sont bloqués sans le vouloir, il ne souhaite pas baisser la garde. Et les infractions à l'article R 415-2 du Code de la route devraient augmenter de manière « significative » cette année.

jeudi 5 juillet 2007

Pépinière numérique rue des Haies

Dans le Parisien de ce jour:


Six entreprises numériques accueillies dans la pépinière
Le prix du mètre carré y est moins élevé que celui du marché, les chefs d'entreprise sont accompagnés et encadrés, ils peuvent avoir accès à un réseau de décideurs... Hier midi, le maire de Paris et son adjoint chargé de l'économie, Christian Sautter, ont inauguré les nouveaux locaux de la pépinière d'entreprises Paris innovation ouverte depuis avril dans la rue des Haies (XXe ). Sur plus de 2 000 m2 , cette structure a pour fonction d'accueillir des jeunes entreprises spécialisées dans le numérique et innovantes pour les aider à se lancer.

Paris développement, l'agence économique de la Ville de Paris qui gère cette pépinière, est chargée d'accompagner les jeunes entrepreneurs, de les conseiller, et de préparer avec eux leur sortie dans « l'économie réelle ». Pour le moment, six entreprises s'y sont déjà installées. On y trouve Rue 89.com, le nouveau site d'information créé par des anciens du journal « Libération » ou encore des sites Internet spécialisés dans la musique ou dans les jeux vidéo. Et il reste encore une quinzaine de places.

jeudi 21 juin 2007

Faites de la lumière 2007



Cela ressemble à Catherine et François, non?

jeudi 24 mai 2007

Nicolas Sarkozy veut dépénaliser le stationnement

20 Minutes du 24 mai 2007 :

C'est une lettre du 19 avril dernier adressée par le candidat UMP au président du Groupement des autorités responsables de transports (Gart), que 20 Minutes s'est procurée, qui révèle le pot aux roses. Nicolas Sarkozy souhaite donner la possibilité aux maires qui le souhaitent de « dépénaliser les infractions de stationnement sur voirie ». Ce qui signifie que, dans ces villes, les amendes ne seraient plus dressées par les polices nationale et municipale, mais par la municipale ou des sociétés à qui cette tâche serait déléguée. En contrepartie, les recettes reviendraient aux municipalités qui pourraient les consacrer à leur politique de transports en commun. Selon une enquête baptisée Parkopolis, 62 % des maires des grandes villes y sont favorables. Des tests de décentralisation de la gestion du stationnement vont être réalisés dans des grandes villes françaises.


Redevances : Avec ce système, notamment employé en Belgique, les contraventions deviennent des redevances pouvant être dressées par des sociétés privées. Reste à savoir comment contrôler les recettes et la régularité de l'attribution par les villes de juteux contrats publics.

©2007 20 minutes

Les mal-garés se font coller

20 Minutes du 24 mai 2007 :

Marc, Léo et Guillaume, 20 ans, ont mis leur site en ligne la semaine dernière. Et jesais pasmegarer.com a déjà vendu près de 500 autocollants, essentiellement à des Parisiens. Le principe : leurs clients apposent des stickers de 15 x 5 centimètres à l'effigie du site sur les voitures particulièrement mal garées rencontrées au hasard dans les rues de la ville.

Les automobilistes n'ont qu'à bien se tenir. Du 4 X 4 garé sur une place pour handicapés à l'indélicat stationné à cheval sur le trottoir, tout le monde y passe. Preuves à l'appui, car des sympathisants envoient leurs plus belles photos en situation pour agrémenter le site, parfois accompagnées d'un commentaire. L'un d'entre eux a même posté une vidéo de son méfait.

Ces trois étudiants en école d'ingénieur informatique ont en fait importé ce concept, né aux Etats-Unis sur le site iparklikeanidiot.com. En VF : je me gare comme un imbécile. Marc Gauthier, pour qui il s'agit du « premier site abouti », espère écouler un maximum d'autocollants « pour se faire connaître, pas pour gagner de l'argent ». Et il montre l'exemple en ayant toujours « deux ou trois stickers dans (son) sac », au cas où il rencontre une victime potentielle.

Dans quelques semaines, Marc Gauthier compte faire évoluer le site avec « un forum pour organiser des opérations de collage collectif » et « un système de vote pour élire les meilleurs clichés ».


©2007 20 minutes

mercredi 2 mai 2007

Hameau de Belleville

Le Parisien du mercredi 2 mai 2007:

600 000 € pour préserver le village de Belleville

IL Y A Jérôme, le jeune fromager à béret, Laurent, la meilleure baguette parisienne 2001, fournisseur officiel de l'Elysée, Claudine, l'amoureuse des livres, et tant d'autres, commerçants, figures de quartier, qui forgent le caractère de la rue de Belleville. Ici, entre la rue des Pyrénées et la place des Fêtes, c'est le « Haut-Belleville », qui a su garder, malgré la spéculation immobilière et les assauts de la grande distribution, cet esprit village cher aux nostalgiques d'Edith Piaf, de Casque d'Or ou de la Commune. Pour protéger cette alchimie si fragile, un vaste plan de dynamisation vient d'être mis sur pieds par la chambre de commerce, la mairie de Paris et l'Etat.
Avec à la clé un budget de 664 000 € sur trois ans permettant de développer des actions, des animations des services tous azimuts. Une première à Paris où le tissu du commerce de proximité, historiquement fort, peut être menacé dans certains quartiers. « On le sait, le commerce de proximité de centre-ville est en pleine transformation, constate Jacques Mabille, vice-président de la chambre de commerce. Il faut évoluer, prendre en compte les nouveaux modes de déplacements, le développement toujours plus agressif des hypermarchés en banlieue. Il va falloir s'adapter et capter une nouvelle clientèle de proximité et bénéficier aussi de la manne touritique même dans les quartiers excentrés. La rue de Belleville peut faire office de vitrine expérimentale pour cette nouvelle politique commerciale à Paris. » La chambre de commerce compte beaucoup sur le Hameau de Belleville, l'association des commerçants du haut de la rue, qui regroupe 94 adhérents. C'est la plus grande association commerçante de Paris, et c'est elle qui a décroché la subvention prévue par l'Etat pour ce projet, 167 918€, soit le quart du budget. D'autres aides viennent de la ville de Paris ou de la chambre de commerce, de partenaires privés comme Axa, Citroën ou des banques, mais aussi une forte participation financière des commerçants eux-mêmes.

Conjurer le « papy-boom »

« Pour la première fois, des commerçants vont être moteurs dans leur quartier ! s'enthousiasme Jérôme Boulestreau, le jeune fromager du 140 rue de Belleville, installé ici depuis quatre ans et qui a relancé le Hameau de Belleville. On veut faire du préventif, éviter de se réveiller un matin et de voir les rideaux fermés. » Le risque est réel : le haut de Belleville va bientôt être victime du « papy-boum » avec 40 % des commerçants atteignant l'âge de la retraite à court terme. Pour conjurer ce phénomène, Jérôme et ses amis misent sur une multitude d'idées originales : créer des produits estampillés « Belleville », jouer à fond la carte touristique (lire encadré) , faire de leur site Internet une sorte de forum virtuel du quartier... Le projet principal étant la création d'une maison des commerçants qui servira de lieu de référence pour tout le village de Belleville. « Nous allons organiser des ateliers de découverte des métiers tous les mercredis pour les enfants, il y aura des services, comme un guide par téléphone, souligne Jérôme Boulestreau. Il faut réconcilier les commerçants avec leurs clients ! »


« Ici, les touristes redécouvrent le vrai Paris »
FRANÇOIS KNEUSS, guide-interprète de Frantour-Suisse

BELLEVILLE, nouveau pôle d'attraction de la capitale, cela fait longtemps que François Kneuss l'a compris. Ce guide-interprète suisse, travaillant à Paris depuis trente ans pour le tour-opérateur Frantour, est tombé littéralement amoureux de ce quartier populaire. Au point d'en faire une de ses destinations favorites pour les touristes : « J'ai découvert Belleville quand j'ai eu l'idée de créer un parcours sur les traces d'Edith Piaf, en 2002.
Ça a été le coup de coeur : j'ai eu l'impression de redécouvrir Paris ! » François Kneuss entre alors en contact avec les commerçants, se fait ouvrir les portes des artisans et des arrière-cours si typiques des coteaux : tout un monde inconnu qu'il offre désormais aux touristes suisses en goguette. « Chaque année, j'envoie environ 1 000 visiteurs là-bas. Les gens sont ravis. Beaucoup de Suisses qui connaissaient Paris par coeur ont eu envie de revenir rien que pour Belleville. Ils redécouvrent ici le vrai Paris des Parisiens, pas la ville musée qu'est devenu le centre de la capitale française. A Belleville, les habitants disent encore bonjour, les cafés sont animés et on retrouve un peu cette ambiance si typique, frondeuse et révolutionnaire. » Un accord gagnant-gagnant : les touristes sont enchantés et les faubourgs de l'Est parisien bénéficient eux aussi de la manne touristique. François Kneuss voudrait désormais conquérir la Goutte-d'Or dans le XVIII e et le village de Passy dans le XVI e . « Mais là-bas, à l'ouest, les portes s'ouvrent plus difficilement », confie le guide.

mercredi 11 avril 2007

C'est quoi un bobo?

Le Parisien du 11 avril 2007

Portrait-robot

Qui se cache derrière les bobos ? Difficile à dire, tant l'animal change de profil. Le Petit Robert 2006 évoque une personne « aisée, jeune et cultivée, qui recherche des valeurs authentiques, la créativité ». A Paris, le géographe Christophe Guilluy le définit ainsi : le bobo, issu des couches moyennes et supérieures, investit les quartiers populaires d'où sont chassés par la hausse de l'immobilier les plus défavorisés, et transforme ces quartiers.
Le portrait-robot serait donc un professeur ou un journaliste, en tout cas une profession intellectuelle, âgé de 30 à 40 ans, avec un enfant, gagnant entre 2 000 et 3 000 € par mois et qui vient d'acquérir un trois-pièces à Ménilmontant ou à Belleville.

jeudi 1 février 2007