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mercredi 11 juillet 2007

Ne bloquez plus les carrefours !

Dans Le Parisien du 11 juilllet 2007 :
«Même si vous passez au feu vert, vous devez vous assurer que l'intersection est dégagée, lance un agent de police à Nicolas, 23 ans, au volant d'une Xantia verte. Je vous demande donc de sortir votre permis de conduire, votre certification d'immatriculation et votre attestation d'assurance... »

Pour ce jeune conducteur en route pour le travail, le réveil est brutal.

Au croisement de l'avenue Daumesnil et du boulevard Diderot (XII e ), il s'est engagé sur la chaussée en ayant la priorité. Mais sans avoir la possibilité d'avancer. Il a donc bloqué le trafic, et empêché les autres véhicules de circuler. Une inconscience qui lui coûtera cher : 135 € d'amende, minorée à 90 € s'il paye dans les trois jours. L'addition peut même atteindre 375 € en cas de paiement tardif, selon l'article R 415-2 du Code de la route.

Un article de loi, souvent méconnu, que la préfecture de police, qui organisait hier matin une opération de contrôle sur ce thème, tient à rappeler aux automobilistes. « On ne bloque pas la chaussée sans raison, tranche Jean-Pierre Merouze, commissaire divisionnaire et coordinateur des déplacements routiers à Paris. Les automobilistes doivent désengorger d'eux-mêmes les voies de circulation. C'est avant tout une question de courtoisie et de bon sens. »

Inscrit dans le Code de la route

Comme le croisement Daumesnil-Diderot, où aucun agent ne régit la circulation, beaucoup d'autres carrefours parisiens posent problème. « Certaines voies sont parfois embouteillées jusqu'au périphérique », insiste Jean-Pierre Merouze. La police urbaine de proximité (PUP) est donc obligée d'y mener régulièrement des opérations de contrôle aux heures de pointe, pour faire la chasse aux « boucheurs de carrefours ». En 2006, 2 000 infractions de ce type ont ainsi été verbalisées.

Car les automobilistes semblent ignorer cette infraction. « Il y avait une voiture engagée devant moi, je l'ai suivie, se justifiait hier Nathalie dans sa camionnette blanche, la moue dubitative. A Paris, ces sanctions ne devraient pas être mises en oeuvre. Elles n'ont aucun sens. Les carrefours sont toujours bouchés, c'est impossible de faire attention à tout. » A côté d'elle, une jeune femme, penaude, avoue tout simplement « ne pas connaître cette interdiction ». « Elle est pourtant inscrite dans le Code de la route, s'insurge un policier. Vous avez votre permis, vous devriez le savoir ! »

Si Jean-Pierre Merouze reconnaît qu'il existe parfois des cas litigieux, où les conducteurs sont bloqués sans le vouloir, il ne souhaite pas baisser la garde. Et les infractions à l'article R 415-2 du Code de la route devraient augmenter de manière « significative » cette année.

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